Kabinda, chef-lieu de la Province de Lomami, vit une étape décisive dans sa desserte en eau potable. Le Chef de Centre secondaire de la REGIDESO/Kabinda, Habacuc KYABU MULENDA, a lancé un vibrant appel à la conscience citoyenne en invitant les abonnés insolvables à s’acquitter urgemment de leurs factures, tout en annonçant une avancée technique majeure pour la ville.
L’eau potable, un bien vital et non une illusion
« On ne boit pas l’eau de pluie comme si c’était l’eau potable. La REGIDESO existe pour garantir la santé des populations », a rappelé Habacuc KYABU MULENDA.
Tel un père vigilant, il a dénoncé les résistances de certains abonnés à honorer leurs factures, comparant cette attitude à une main qui coupe la branche sur laquelle elle est assise.
« L’eau qui coule au robinet est le fruit d’un lourd investissement humain, technique et financier », a-t-il martelé, rappelant que chaque goutte est un trésor purifié au prix du sacrifice collectif.
Une bonne nouvelle : le nouveau groupe électrogène en marche
Ce dimanche 14 septembre 2025, une nouvelle aurore s’est levée sur Kabinda.
« Nous venons de mettre le nouveau groupe en service. Nous venons de lancer le groupe électrogène aujourd’hui avec une garantie de 6 mois, dont 14 jours d’observation avec le fournisseur », a confirmé le Chef de Centre.
Ce groupe de 150 KVA, tel un cœur mécanique, vient battre au rythme des installations de la REGIDESO et promet de sécuriser la continuité du service, même dans les ténèbres des coupures d’électricité.
Éviter l’amalgame : l’investissement appelle la responsabilité
Mais le Chef de Centre avertit : « Ce progrès ne doit pas être une échappatoire pour justifier l’insolvabilité. Au contraire, c’est une preuve que l’État investit pour vous. En retour, chaque citoyen doit jouer sa partition. »
Ici se dresse une antithèse : d’un côté, l’État qui donne ; de l’autre, l’usager qui doit rendre. Car l’eau est une symphonie où chaque acteur doit jouer sa note.
Un appel citoyen et collectif
À Kabinda, ville ceinte de rivières mais exposée aux maladies hydriques, l’eau traitée de la REGIDESO demeure la seule sentinelle contre les périls invisibles.
Dans un ton quasi prophétique, Habacuc KYABU MULENDA en appelle à la conscience collective :
« L’eau potable n’est pas un luxe, mais une nécessité. Payer sa facture, c’est protéger sa famille, c’est protéger Kabinda. »
Et comme une personnification, l’eau elle-même semble murmurer aux habitants :
« Donnez-moi de la valeur, et je vous donnerai la vie. Négligez-moi, et je vous tournerai le dos. »
Ainsi, au cœur de Kabinda, chaque goutte d’eau de la REGIDESO n’est pas seulement un liquide, mais un serment de vie, un miroir de responsabilité et une flamme d’espérance.
Là où l’insolvabilité cherche à fermer les robinets, la conscience citoyenne doit les rouvrir. Car sans eau potable, la ville s’étiole ; avec elle, Kabinda respire, grandit et rêve.
Ezaboto YOMBUE
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