Depuis le 18 septembre dernier, des milliers de familles du territoire de Lubao, dans la province de Lomami, vivent à ciel ouvert après une pluie torrentielle dévastatrice. À ce jour, aucune assistance gouvernementale n’a été enregistrée.
Plus d’une cinquantaine de maisons ont été emportées par les eaux, laissant derrière elles un paysage de désolation et des familles sans abri. Des enfants sont désormais exposés aux intempéries et aux risques sanitaires croissants.
Sur le terrain, le constat est alarmant. Aucune aide n’a été apportée, ni par le gouvernement provincial, ni par les autorités nationales, ni même par les organisations humanitaires. Les sinistrés, livrés à eux-mêmes, lancent un appel pressant au gouvernement provincial de Lomami pour une intervention urgente.
« Nous dormons à la belle étoile avec nos enfants, sans couverture, sans nourriture, sans soins. Que faut-il de plus pour que les autorités réagissent ? », s’indigne une mère de famille rencontrée sur place.
La catastrophe, survenue il y a plus d’une semaine, continue de faire des ravages silencieux. Les enfants, particulièrement vulnérables, sont les premières victimes de cette inaction. Les familles redoutent une aggravation de la situation si aucune mesure n’est prise dans les prochains jours.
Face à cette urgence humanitaire, les regards se tournent vers les autorités provinciales, appelées à sortir de leur silence et à mobiliser les ressources nécessaires pour soulager les souffrances des sinistrés de Lubao.
Joseph la voix EBONDO
LuCom Médias
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