Le centre secondaire de la REGIDESO (Régie de Distribution d’Eau) de Kabinda, dirigé par Habacuc Kyabu Mulenda, a engagé une bataille décisive contre les érosions qui menacent de priver la ville de son souffle vital : l’eau potable.
Ces ravins, comparables à de véritables monstres qui dévorent la terre, rongent peu à peu les installations de la REGIDESO. Tuyaux mis à nu, bornes fontaines fragilisées, conduites principales exposées : l’infrastructure vit sous la menace permanente de l’effondrement. « Le phénomène érosif met en péril tout espoir de développement et compromet l’approvisionnement en eau », a averti le chef de centre secondaire de Kabinda.
Pour contenir ces blessures béantes dans le sol, la REGIDESO s’appuie sur la SOCIR, entreprise chargée des travaux de protection. Après une première opération réussie à Kabinda-Kakiese, une deuxième équipe déploie désormais ses efforts dans la commune de Mudingayi, sur la route nationale n°2, où un gigantesque ravin a déjà arraché le tuyau principal à la terre qui le protégeait.
Au-delà des travaux techniques, c’est une véritable vision que porte Habacuc Kyabu Mulenda : il veut une ville où chaque ménage puisse ouvrir son robinet ou sa borne-fontaine et y voir couler l’eau de la REGIDESO. « Mon ambition est de transformer Kabinda en une cité où l’eau potable cesse d’être un luxe pour devenir un droit partagé », affirme-t-il avec conviction.
La population, consciente de l’enjeu, salue ces efforts. Mais la REGIDESO rappelle avec insistance à ses abonnés l’importance du paiement régulier des factures. Comme un moteur qui a besoin de carburant, l’entreprise ne peut fonctionner durablement sans la contribution de tous.
Avec l’appui de la SOCIR, la REGIDESO trace ainsi un chemin d’espoir : protéger ses infrastructures, offrir de l’eau potable aux quartiers, et rendre à Kabinda le visage d’une ville tournée vers la vie, la santé et le développement.
Ezaboto YOMBUE
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