L’allure de la bouche de Jean Marc Kabund commence à préoccuper. Sorti de prison il n’y a pas un mois, le président de l’Alliance pour le changement serait dans une certaine logique. Sur le plan communication ou d’options, Kabund a Kabund donne l’impression de vouloir récupérer tout son temps passé à makala.
Dans cette logique, l’homme de la théorie de deux bonbons sortira facilement de la note musicale. C’est vrai que Félix Tshisekedi est la cible naturelle de ses sorties médiatiques, seulement, la vitesse cède déjà à la précipitation. À cette allure, lui et les autres s’essouffleront très rapidement et, in fine, ils seront des chanteurs ayant perdu la voix.
En politique, multiplier des sorties médiatiques est hasardeux. L’ouvrir quand il le faut est une vertu et une stratégie qui manque chez beaucoup. Rejeter la main tendue de Félix Tshisekedi quant au gouvernement d’union nationale relève de son droit mais, Jean Marc Kabund devra y mettre de l’élégance et d’un peu de sagesse.
Au vu toute ses ambitions dévoilées, il lui faut des postes d’entraînement. Politiquer et gouverner sont, aujourd’hui, deux concepts distincts. Les meilleurs politiciens ou critiqueurs politiques ne sont pas toujours les meilleurs gouvernants.
Redaction
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