La tension était palpable et l’attente fébrile sur la place Saint-Pierre, où environ 450 000 fidèles s’étaient rassemblés dans l’espoir d’accueillir le nom du nouveau souverain pontife. Pourtant, ce soir, une fumée noire s’est élevée du toit de la chapelle Sixtine, signe que le premier vote des cardinaux n’a pas abouti à l’élection du successeur de Pierre.
Traditionnellement,l’élection du pape suit un rituel millénaire, minutieusement préservé au fil des siècles. Ce mercredi 07 mai soir, les cardinaux électeurs, réunis en conclave, ont procédé au premier scrutin dans le silence sacré de la chapelle Sixtine. Ces prélats, au nombre de 133, ont chacun inscrit sur un bulletin le nom du cardinal qu’ils considèrent apte à guider l’Église catholique. Mais la majorité requise des deux tiers des suffrages n’est atteinte. Comme le veut la tradition, les bulletins de vote non retenus sont brûlés, produisant cette fumée noire qui a signifié aux fidèles qu’aucun nouveau pape n’est élu.
L’attente d’un pape peut parfois se prolonger. En 1978, l’élection de Jean-Paul II avait nécessité huit tours de scrutin, tandis que celle de Benoît XVI s’était conclue dès le quatrième vote. Aujourd’hui, les regards sont tournés vers la chapelle Sixtine, où les cardinaux poursuivront leurs délibérations jusqu’à obtenir la fumée blanche tant espérée.
En attendant, les fidèles présents sur la place Saint-Pierre restent suspendus aux nouvelles qui viendront du cœur du Vatican. Entre prières, discussions et spéculations, chacun espère voir bientôt la célèbre fumée blanche s’élever et entendre résonner la proclamation : Habemus Papam !
Pour l’instant, la première fumée noire marque le début d’une nouvelle page de l’histoire du Vatican. Qui sera le prochain chef spirituel de plus d’un milliard de catholiques à travers le monde ? La réponse, pour l’heure, demeure entre les mains des cardinaux électeurs et sous le regard attentif du monde entier.
Gaël Sabue Matand’a Kapol
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