Sous le regard un peu indifférent, le leadership de l’union pour la démocratie et le progrès social se bipolarise. D’un côté, on a Augustin Kabuya et de l’autre Déo Bizubu dont la veste de SG prend forme chaque jour. Si le parallélisme a toujours été une marque de l’actuel parti présidentiel, ce n’est jamais au sommet et avec une telle ampleur.
Au moment où le pays fait face à l’agression rwandaise et à un front politique sérieux, la machine du président Félix Tshisekedi se régale avec « qui pisse plus loin et où ». Indifférence, distraction ou expression démocratique interne, le jeu ne se prête pas bien aux circonstances.
Au fil des jours, les fissures deviennent très visibles dans les rangs des cadres que des militants. Ce tableau rend difficile voire impossible la cohésion de la base udpsienne et la division à la sauce tribale pète déjà le gaz.
À cette allure, un médiateur aux épaules conformes est attendu. Parfois on meurt de la maladie habituelle, juste parce qu’on n’a pas fait attention aux détails nouveaux. À qui profite cet antagonisme interne de l’Udps ?
Rédaction
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