Kasaï Oriental : Comment gérer les minerais au profit des congolais, le gouvernement provincial et des structures ont réfléchi avec l’appui du projet ENCORE !

Kasaï Oriental : Comment gérer les minerais au profit des congolais, le gouvernement provincial et des structures ont réfléchi avec l’appui du projet ENCORE !

Le Kasaï Oriental est plus que déterminé à exploiter ses ressources minières pour le bénéfice de sa population, en particulier, et de tous les congolais, en général. C’est dans cette optique que, le représentant du ministre des mines a lancé à Mbuji-mayi un atelier de sensibilisation et d’appropriation de l’ITIE par les acteurs de l’exploitation minière artisanale à Petite échelle, EMAPE dans le secteur du diamant.

Le représentant du ministre provincial des mines a rappelé la nécessité pour les parties prenantes à cet atelier de s’impliquer davantage et activement afin d’identifier ensemble les problèmes qui bloquent la mise en œuvre de la transparence des industries extractives dans la province du Kasaï-Oriental. En sus, Omer Kazadi a relié l’atelier du jour à celui tenu en juillet 2023. Pour lui, ces assises ont pour objectif général de favoriser les échanges entre les parties prenantes impliquées dans l’exploitation minière artisanale à Petite échelle, EMAPE plus précisément dans le secteur du diamant afin d’encourager leur appropriation du processus de l’ITIE.

Le gouvernement provincial du Kasaï Oriental estime que tout en poursuivant la vulgarisation de la non application de l’ITIE, le nouvel atelier a l’ambition d’évaluer et de renforcer le degré d’appropriation du processus ITIE par les parties prenantes du Kasaï-Oriental. Pour clore son mot, le représentant du ministre des mines a exprimé toute sa reconnaissance au comité d’orientation de la réforme des finances publiques, COREF qui a accepté de financer les assises à travers le projet ENCORE/ Banque Mondiale.

Avec l’ITIE, les ressources minières profitent à tout le monde…

Au projet d’amélioration de recouvrement des recettes et de gestion des dépenses, ENCORE Kasaï Oriental, on se réjouit de la tenue de ces assises. Selon le coordonnateur provincial, Me Jean Claude Musaas Manyong, une fois que les ressources que génèrent les minerais sont bien gérées, cela aura un impact sur la qualité des services sociaux de base. Autrement dit, la population aura accès facile à l’éducation, à la santé, au transport, etc. Dans cette optique, le projet ENCORE a plusieurs catégories de bénéficiaires, souligne le coordonnateur provincial du projet.

Au nombre des bénéficiaires de ce projet, selon Me Jean Claude Musaas Manyong, il y a aussi les personnels des ministères des finances, du budget, du portefeuille, de la fonction publique, du plan, des mines. Le coordonnateur provincial du projet ENCORE n’oublie pas sur cette liste des bénéficiaires spécifiques, les agences de recouvrement des recettes, de l’autorité de régulation des marchés publics, des institutions de GFP comme la cour des comptes et l’inspection générale des finances. En plus, il y a les autorités provinciales, les autorités locales des ETD et des EP qui bénéficient de formation en vue de la prise de décision.

La catégorisation ne veut pas dire l’exclusion 

En ce qui concerne les agences gouvernementales, elles sont bénéficiaires des améliorations dans les pratiques de GFP, d’une plus grande prévisibilité dans le financement et le système d’information en vue de la prise de décision. L’autre catégorie des bénéficiaires, ce sont les contribuables de l’industrie minière qui bénéficient des améliorations fiscales minières, de la réduction des coûts de transaction et d’une approche davantage orientée vers le client.

Pour terminer, le coordonnateur provincial du projet ENCORE/Banque Mondiale a parlé des organisations de la société civile et des universités qui doivent entreprendre des analyses budgétaires. Lors de cet atelier, elles ont pu accéder à des informations de meilleure qualité et plus opportunes sur les finances publiques. Me Jean Claude Musaas Manyong espère que la société civile et les universitaires pourront utiliser ces données à des fins de redevabilité, de plaidoyer et de gestion.

Quant aux entreprises et les ménages, ils sont des bénéficiaires indirects. Le projet ENCORE Kasaï Oriental annonce qu’ils tireront leur avantage de l’amélioration des décisions politiques budgétaires car basées sur des informations financières plus complètes, précises et opportunes ainsi que des analyses améliorées.

Il sied de noter que les responsables de la SACIM, de la MIBA, des régies financières, de la société civile et de la division provinciale des mines ont pris part activement à cet atelier.

Gaël Sabue Matand’a Kapol