Dans la commune rurale de Tshilenge, située dans la province du Kasaï-Oriental, les habitants ont assisté, impuissants, à un drame environnemental qui met en péril leurs déplacements et leurs activités quotidiennes. Une pluie torrentielle s’est abattue sur cette localité le vendredi 18 Avril ,aux environs de 21 heures, laissant derrière elle des dégâts d’une ampleur considérable.
La Route Nationale N°2, artère vitale pour les échanges économiques et sociaux, est désormais le théâtre d’un spectacle désolant. Sur une portion de cette voie, l’érosion a progressé à un tel point qu’elle menace de couper entièrement la route en deux.
Actuellement,le passage est impossible pour les véhicules, les motos et les piétons. Les habitants décrivent la situation comme un véritable cauchemar, un événement qui expose encore une fois l’urgence de prendre des mesures préventives contre les catastrophes naturelles.
Les autorités locales semblent prises au dépourvu, réagissant seulement lorsque les dégâts atteignent leur phénomène, déclarent les habitants de Tshilenge. Cette approche réactive plutôt que proactive soulève des questions sur la gestion des infrastructures et la planification dans les régions vulnérables du Kasaï-Oriental.
Face à cette situation, les habitants de Tshilenge lancent un cri d’alarme. Ils appellent les autorités à intervenir rapidement pour sauver cette route stratégique et prévenir d’autres catastrophes similaires.
Gaël Sabue Matand’a Kapol
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