Accueil Education Epst Lomami 2: Examen d’État, les finalistes contraints de payer 15.000fc pour les points dits E13 et 20.000fc dits de caisse pour obtenir leurs macarons !
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Epst Lomami 2: Examen d’État, les finalistes contraints de payer 15.000fc pour les points dits E13 et 20.000fc dits de caisse pour obtenir leurs macarons !

Epst Lomami 2: Examen d’État, les finalistes contraints de payer 15.000fc pour les points dits E13 et 20.000fc dits de caisse pour obtenir leurs macarons !

Ce lundi 24 juin 2024, les élèves finalistes du secondaire vont démarrer les épreuves de l’examen d’État 2023-2024 en République Démocratique du Congo. Alors que ceux d’ailleurs se préparent tranquillement, ce n’est pas le cas pour ceux de la province éducationnelle Lomami 2 basée à Mwene Ditu. Selon les témoignages recueillis par lucommedias.cd, les jeunes gens sont sous une forte pression des promoteurs, préfets et professeurs titulaires des cours.

D’après des finalistes, on les contraint à payer à partir de quinze mille francs congolais pour les points de l’école appelé E13 et à partir de vingt mille pour ce qu’ils appellent »caisse ». Il s’agit d’une petite bourse qu’ils mettent à côté dans le but de financer certaines anti valeurs, confient-on à lucommedias.cd. Tantôt, ce sont les promoteurs qui l’exigent. Tantôt, ce sont les préfets et professeurs titulaires des cours. Ce samedi, ces finalistes qui ont contacté le groupe de presse LuCom Médias affirment avoir reçu la mise en garde.

« Si ce dimanche nous ne payons pas cet argent de E13 et de caisse, ils ne vont pas nous remettre les macarons »

Tous ces frais atterrissent sur des ménages paysans essoufflés. À côté de ces frais de E13 et Caisse, il y a ceux de participation et d’organisation maternelle. En lieu et place de trente quatre mille francs congolais, certains promoteurs, préfets et inspecteurs exigent cent mille. Malgré, les cris des parents d’élèves et des élèves, aucune autorité provinciale ne bronche. Le ministre provincial de l’Epst qui a promis un communiqué de rappel à l’ordre, se fait toujours désirer.

Dans cette ambiance, les pauvres parents se font rançonner. Pour cette session ordinaire, ils doivent payer environ deux cents mille francs congolais au lieu de trente quatre mille.

Rédaction

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